G.1. Habiter une métropole G.2. La ville de demain
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G.1. Habiter une métropole
Définition
Une métropole est une grande ville (plusieurs millions d'habitants) dont l'influence s'étend sur une vaste région.
G.1.1. Habiter Montréal, métropole d'un pays développé (p. 182 – 185)
Dans les métropoles, il y a de nombreuses activités ou fonctions : - activités économiques (centre des affaires, commerces, hôtels, banques, usines...) - activités de loisirs (stades sportifs, théâtres, casinos, cinéma, concerts) - activités culturelles (universités, musées... )
Les métropoles sont cosmopolites, on y trouve des habitants venus de beaucoup de pays étrangers.
Les métropoles évoluent : le développement de l'automobile dans les années 1960 favorise la banlieue (logements moins chers, espaces verts...) qui passe de moins d'1 million d'habitants en 1960 à plus de 2 millions en 2010. La population du centre-ville a stagné autour de 1 million d'habitants, mais atteint 1,5 million en 2010 : les quartiers rénovés attirent de nouveaux habitants.
G.1.2. Habiter Mumbai, métropole d'un pays émergent (p. 186 – 189).
Pays émergent = pays en voie de développement, sur le point de devenir une grande puissance.
Mumbai est une grande ville indienne située sur la côte Ouest. Son importance se mesure à sa population (22 millions d'habitants), son économie (capitale financière de l'Inde, elle produit à elle seule 5 % de la richesse du pays) et ses activités culturelles : production cinématographique (« Bollywood »). Depuis 1950, sa population a été multipliée par 6 ou 7 (pendant que celle de Montréal a seulement doublé). Cette hausse de la population est plus rapide que la construction de logements : beaucoup d'habitants logent dans des bidonvilles.
80 % des logements n'ont pas accès à l'eau courante, et l'eau livrée par camion citerne coûte très cher. La ville produit 11 000 tonnes de déchets par jour, qu'il faut recycler. Problèmes de transport : trains saturés, embouteillages dans les rues, insécurité, pollution. Pourtant, même les habitants les plus pauvres aiment Mumbai, car dans leurs villages d'origine, les conditions de vie sont pires (pas de services de base).
G.2. La ville de demain.
G.2.1. L’urbanisation du monde
Le taux d’urbanisation est passé de 20 % en 1910 (sur une population mondiale de 1,7 milliard d’habitants) à 53 % en 2013 (sur une population de 7,2 milliards). Donc le nombre de citadins a explosé ! (340 millions en 1910, 3,5 milliards, soit 10 fois plus, en 2013). Et on prévoit plus de 6 milliards de citadins en 2050.
L’Asie et l’Amérique latine comptent aujourd’hui le plus grand nombre de très grandes villes, et c’est là que l’urbanisation progresse le plus rapidement.
Les villes créent de la richesse mais aussi de la pollution. Elles doivent relever de grands défis dans l'avenir : nourrir leur population, lui permettre de se loger, travailler, se déplacer tout en réduisant leur impact sur l'environnement.
G.2.2. Se nourrir autrement
Une des solutions serait de construire des « fermes verticales ». Avantages : plus de production sur une petite surface. Pas de pesticides. Inconvénients : mode de production loin de la nature, consommation d'électricité (éclairage artificiel), plantes nourries par hydroponie → moins bon goût. Autre solution : les fermes urbaines et la permaculture. Produire dans et autour des villes pour les habitants de la ville (circuits courts) grâce à des micro-fermes bio et très productives, sans machines. Implanter des « jardins partagés » : permet de créer du lien social, de bouger, de se nourrir de façon saine et économique. Cultiver des espaces verts pour que les plus démunis puissent se nourrir (« Incroyables comestibles »). Réduire les déchets en supprimant les emballages inutiles (doc. 2 p. 208)
G.2.3. Se déplacer autrement
Utiliser davantage le vélo, le covoiturage, les transports en commun, remplacer les moteurs thermiques par des moteurs électriques (doc. 3 p. 209), réduire les distances entre domiciles et lieux de travail (doc. 1 p. 208).
G.2.4. Se loger autrement
Les bâtiments consomment de l'énergie pour l'éclairage et le chauffage. Solutions : les logements à énergie positive (qui en produisent plus qu'ils n'en consomment : doc. 4 p. 209 et 1 p. 210) grâce à une bonne orientation (sud), une bonne isolation et des panneaux solaires (thermiques ou photovoltaïques).
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